« Et là on disait que... » une fantaisie ludique et poétique pour les enfants de 3 à 7 ans.

L’argument

Espiègle et malicieuse, Mademoiselle Grenadine est inséparable de Monsieur Chat,  témoin privilégié de ses danses et complice de ses inventions. Mademoiselle s’ennuie… Avec un bambou, une vieille ombrelle ou un bout de ficelle, elle s’invente des histoires. Chaque objet devient ainsi un prétexte pour jouer à Et là, on disait que…

La démarche

La question de l’ennui chez l’enfant

Ce spectacle est né d’une réflexion sur la thématique de l’ennui, considérant ce sentiment comme un tremplin vers la créativité. L’ennui est un sentiment souvent difficile à accepter pour l’enfant. C’est pourtant, dans ce « rien faire », dans ce « vide » que l’enfant va développer son imagination, sa créativité, sa capacité à observer, qu’il va explorer ses ressources personnelles et enrichir son monde intérieur.

Prendre le temps de s’ennuyer est une manière forte de s’évader par l’imaginaire, la rêverie. « L’absence d’activités stimule son désir et son indépendance de pensée, l’incite à faire preuve d’initiative et à ne plus tout attendre des adultes », résume Roger Teboul, pédopsychiatre.

C’est à partir de ces réflexions que Nathalie Galoppin et Claudie Douet ont élaboré ce spectacle, considérant ce sentiment de l’ennui comme un tremplin vers la créativité. C’est bien parce qu’elle est seule et n’a rien à faire que Mademoiselle Grenadine se met à danser pour Mr Chat, puis s’encombre de tout un bazar, prétexte à une aventure dans un univers à la fois ludique et poétique.

Dans la forme

La narration est portée par la danse et le personnage qu’interprète Nathalie Galoppin est amené à se transformer selon les scènes. Ainsi de mademoiselle Grenadine rêvant de grande scène et virevoltant sur des serviettes, elle deviendra la voisine légèrement décalée, le pêcheur loufoque pour finir par transformer son complice. Chaque scène étant propice à développer diverses qualité de danse. Le vivant de l’interprétation s’appuie avant tout sur les états proches de l’enfance, plutôt que sur l’imitation du comportement de l’enfant.

La cohérence esthétique vient d’un soin particulier apporté aux détails où la scénographie, le costume et les objets sont aux couleurs de Mademoiselle Grenadine.L’univers sonore a été imaginé comme un réel partenaire venant parfois:

– Evoquer un univers : des extraits de la musique de Chopin sont rattachés au    quotidien du personnage, un montage de sons de chants d’oiseaux renforce les actions en extérieur.
– Dialoguer avec la danse : celle-ci est composée en relation avec les paroles de lachanson interprétée par Bourvil, « le pêcheur », ou écrite en contrepoint de la rythmique d’une composition de Didier Labbé.
– Accompagner et donner une couleur poétique à une scène comme celle de la ballade africaine.

Diffusion

Des ateliers de sensibilisation à la danse contemporaine peuvent être proposés en accompagnement de la diffusion du spectacle.

Et là, on disait que…  peut être présenté dans les lieux de programmation pour le jeune public mais aussi dans les écoles ou les médiathèques… Afin de pouvoir présenter ce spectacle dans différents types de lieux, nous proposons  de jouer en étant accompagné par un régisseur lumière qui se déplace avec le matériel  (projecteurs et régie) si nécessaire.

Spectacle - Et là on disait que...
  • Chorégraphie : Claudie Douet et Nathalie Galoppin
  • Interprétation : Nathalie Galoppin
  • Lumière : Serge Oddos
  • Bande Son : Nathalie Galoppin et Emmanuel Six
  • Jauge : limitée à 80 personnes
  • Espace de jeu minimum : 4m x 6m
  • Disposition frontale avec le public proche de l’espace de jeu
  • Durée : 40 minutes
  • Obscurité nécessaire
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